Par Jérôme Kübler, directeur logistique

Les premiers jours de chaleur estivale sont arrivés et avec eux les signes objectifs du réchauffement climatique, chaque année plus forts et indiscutables. Dans son Manifeste pour une écologie de l’espoir, le Conseiller d’État genevois Antonio Hodgers explique la paralysie de nos sociétés face à la problématique du réchauffement climatique par une polarisation entre deux sons de cloches : l’un postule que le progrès technologique, soutenu par la croissance économique et l’efficacité énergétique, nous sauvera; l’autre prédit un effondrement de nos sociétés en raison de la dureté de la crise écologique et climatique qui nous attend.

L’élu vert postule qu’il existe néanmoins une écologie de l’espoir passant par des chemins ouverts et mobilisateurs qui mènent vers un projet de société reposant sur le désir d’un monde meilleur. À condition de se mettre en route avec optimisme, enthousiasme et désir…

Les possibilités qui s’offrent à nous passent par les innovations technologiques, l’amélioration de nos infrastructures et une évolution de notre fonctionnement, de nos comportements, de notre consommation. Si les deux premières voies sont raisonnablement faciles à suivre (et elles sont déjà suivies), la troisième est plus complexe à mettre en musique. Elle implique des changements fondamentaux dans nos habitudes, avec des remises en cause au niveau institutionnel et individuel.

Dans sa stratégie institutionnelle 2030, qui sera présentée après l’été, le RHNe intègre explicitement le fait d’agir comme une entreprise active en terme de responsabilité sociale et environnementale (RSE). Une démarche RSE structurée a débuté cette année avec comme premiers pas un recensement de toutes les actions menées au sein de toutes les directions, départements, services et unités avec l’objectif de les rendre visibles. Ces prochains mois, une consultation à l’échelle institutionnelle sera lancée afin de déterminer quels objectifs de développement durables sont souhaités. Histoire de déterminer collectivement les domaines prioritaires dans lesquels seront menées les prochaines actions.

Bien sûr, le chemin de la transition écologique est long. Mais le RHNe a le désir de le parcourir et il s’est déjà mis en marche. Tous les signaux que j’ai reçus ne me laissent aucun doute sur votre implication et votre soutien pour cheminer ensemble jusqu’à l’objectif.