Nutrition

Présentation

Les domaines d'expertise des diététicien-ne-s sont la nutrition et la diétothérapie, à savoir l'alimentation spécifique en fonction de la maladie et des traitements liés.

En milieu hospitalier, la mission prioritaire des diététicien-ne-s est la nutrition clinique. Ils/elles assurent la prise en charge des patient-e-s dénutri-e-s ou à risque nutritionnel en interdisciplinarité. Le but est de maintenir ou de restaurer l'état nutritionnel des patient-e-s, de réduire la durée du séjour à l'hôpital et de permettre de retrouver l'autonomie ainsi que la capacité à se mobiliser.

Prestations

Les diététicien-ne-s interviennent dans toutes les unités de soins du Réseau hospitalier neuchâtelois (RHNe) et effectuent des consultations ambulatoires aussi bien avant qu'après une hospitalisation, plus particulièrement lors de chirurgies digestive, bariatrique, oncologique et pédiatrique.

Chaque fois que cela est possible, l'alimentation normale est privilégiée.

Dans certains cas, une assistance nutritionnelle est proposée, par exemple lorsque l'alimentation orale n'est pas suffisante pour couvrir les besoins nutritionnels. On peut alors introduire des suppléments nutritionnels oraux, comme des boissons riches en énergie et/ou en protéines, la nutrition par sonde ou par intraveineuse.

Les diététicien-ne-s ont aussi un rôle d'enseignement thérapeutique. Ils/elles conseillent les patient-e-s et leur entourage sur l'alimentation à suivre lors de leur retour à domicile ou dans leur lieu d'habitation.

Qu'est ce que la nutrition clinique? Le fait de se préoccuper de l’alimentation et de la nutrition des patient-e-s du RHNe fait partie intégrante des prestations de soins qui sont proposées par le service nutrition.

Ce service répond, sur prescription médicale, aux besoins nutritionnels du/de la patient-e hospitalisé-e, en fonction de sa pathologie.

En milieu hospitalier, l'un des objectifs prioritaires est le traitement de la dénutrition, pathologie présente chez 35 à 40% des patient-e-s pour lesquel-le-s le dépistage du risque nutritionnel doit intervenir précocement. Ainsi, la prise en charge nutritionnelle contribue à diminuer les complications éventuelles, à raccourcir la durée du séjour et par conséquent à réduire les coûts hospitaliers. Elle vise finalement à améliorer la mobilité, la qualité de vie et le confort des patient-e-s.

Exemples de cas nécessitant une prise en charge:

Dénutrition, notamment perte d'appétit, difficulté à déglutir ou à mâcher, malabsorption, maldigestion
Atteintes de la sphère digestive, réalimentation post-chirurgie, notamment après des résections intestinales, de l'estomac ou de la sphère ORL
Pathologies chroniques ou cancéreuses
Intolérances, notamment au gluten ou au lactose, et allergies alimentaires
Diabète inaugural, diabète décompensé

Examens réalisés: