Président du RHNe, Pierre-François Cuénoud évoque les enjeux à venir.

Depuis février 2020, le RHNe est confronté à une situation de crise, avec un flux continu de cas de Covid-19. La tension sur le dispositif a encore été aggravée par un afflux inédit de patient-e-s en attente de placement, qui utilisent des lits aigus sans avoir besoin de soins hospitaliers. Les différents sites de l’institution accueillent entre 360 et 410 patient-e-s depuis le début de l’année, contre 330 en moyenne avant la pandémie.   

Cette hausse du nombre de cas stationnaires de 10 à 20% a nécessité d’engager du personnel supplémentaire, sans que les recettes soient corrélées aux charges. Ce déséquilibre a fortement péjoré la situation financière du RHNe. Selon les projections réalisées fin août, le déficit de l’exercice 2022 devrait dépasser les 15 millions de francs, alors que le budget prévoyait une perte de 5,9 millions de francs.

Dans ce contexte difficile, le Collège des directions a pris des mesures à court terme fin septembre pour se rapprocher le plus possible de la cible budgétaire. Un objectif complémentaire à moyen terme a été fixé par le Conseil d’administration : absorber d’ici fin 2024 le déficit structurel de 10 millions de francs, ce qui représente 2,5% du chiffre d’affaire du RHNe.

Les explications, en vidéo, de Pierre-François Cuénoud, président du Conseil d’administration.