La réorganisation des urgences de Pourtalès est terminée
La réorganisation des urgences de Pourtalès est terminée
Le réaménagement des urgences donne plus d’espace et assure une plus grande confidentialité aux patients et patientes.
Initiée en septembre 2017, la réorganisation spatiale des urgences du site de Pourtalès est terminée. Des travaux de finitions doivent encore être réalisés, en matière de signalétique notamment. Devisé à 2,8 millions de francs, le chantier a permis d'augmenter la surface disponible pour les soins avec la création de trois box supplémentaires (18 contre 15 jusqu’ici). Installé à proximité immédiate du service des urgences, le centre d'urgences psychiatriques du Centre neuchâtelois de psychiatrie (CNP) dispose également d'une surface agrandie. Les travaux ont permis d’améliorer considérablement la confidentialité: à l’entrée du dispositif, trois boxes fermés permettent de trier les nouveaux arrivants. Les patients prennent ensuite place en salle d’attente sans vue directe sur l’arrivée des ambulances, comme c’était le cas jusqu’ici.
Le flux des patients a été complètement revu. Des places d’attente « post-box » ont été installées pour les patients déjà vus et stables qui sont en attente d’orientation ou de retour à domicile (selon les résultats de laboratoire, d’imagerie ou le passage d’un consultant). Cela permet à l’équipe des urgences de voir des nouveaux patients sans remettre en salle d’attente des patients déjà vus, comme c’était le cas jusqu’ici. Dans le nouveau concept d’accueil, le patient fait « une marche en avant » dans le service et ne recule jamais.
Le nouveau dispositif doit permettre de continuer à réduire la durée moyenne de séjour (DMS) des patients admis aux urgences du site de Pourtalès avant hospitalisation ou retour à domicile. En 2012, la DMS était de 5h30, dont 45 minutes en salle d’attente avant prise en charge. En 2018, la DMS était de 3h20 dont 53 minutes d’attente en salle d’attente. Une amélioration remarquable alors que le nombre de passages a explosé en six ans (+63%, avec 25 647 passages en 2018).
« L’objectif est que les patients soient évalués au plus vite par un professionnel de la santé, et de réduire encore les temps de passage déjà améliorés de manière notable par le création fin 2014 d’une « Voie verte » pour les cas les plus légers », précise Vincent Della Santa, médecin chef du département des urgences. L’équipe interprofessionnelle du département cantonal des urgences (médecins, infirmiers, aide-soignants, secrétaires, hôtesses d’accueil) mène un travail d’amélioration continue pour adapter son fonctionnement au nouveau dispositif.