Par Gérald Brandt, directeur des ressources humaines.

En cette période de fin d’année, marquée par de nombreuses incertitudes, autant liées à des situations conflictuelles sur le plan mondial, qu’à des aspects de conjoncture économique et de perte de pouvoir d’achat, le marasme ambiant ne semble guère propice à envisager les fêtes de fin d’année sous de bons auspices, ni à entrevoir l’avenir de façon sereine. Et pourtant, de nombreux aspects positifs comme les aptitudes et compétences individuelles et collectives déployées au sein du RHNe, la capacité de mobilisation en cas d’évènements majeurs (les évènements du 25 juillet 2023 à La Chaux-de-Fonds), ou encore les perspectives d’évolution de l’institution permettent non pas de voir le verre à moitié vide, mais également et surtout, de l’envisager plus qu’à moitié plein. Bref, d’avoir confiance en l’avenir.

La confiance : tout un chacun pense la connaître et l’apprivoiser. Elle fait partie d’un inconscient cultivé depuis sa plus tendre enfance et se retrouve mobilisée autant dans les contextes personnels que professionnels. Mais, à la moindre anicroche, cette dernière semble s’envoler, comme par enchantement, pour ne laisser place qu’aux doutes les plus vils qui influencent nos comportements. Par ce changement d’attitude, et sur le plan professionnel, les tensions apparaissent, les doutes s’installent et la collaboration ne fonctionne plus. Les relations et les interactions s’en trouvent modifiées, ralentissent les prises de décisions, sèment la confusion tout en ajoutant une once de difficultés.

Dans la complexité actuelle, l’émergence de la démocratisation des modes de prise de décision, notamment par une implication plus forte de chacune et chacun dans le fonctionnement des organisations, nécessite une dose élevée de confiance. Confiance en soi et confiance en l’autre. La confiance est le véritable moteur du fonctionnement des organisations. Sans confiance, le travail ne peut pas s’effectuer. Tout simplement. La confiance accordée renforce également l’autonomie et il s’agit d’une véritable approche volontaire. Il s’agit de prendre un risque, celui de faire confiance, mais qui permet d’obtenir un gain nettement plus important : réussir. Pas individuellement, mais bel et bien collectivement. Parmi les nombreux enjeux auxquels est confronté le RHNe, le projet de Monruz lié aux activités ambulatoires démontre également la confiance placée par les autorités dans la capacité collective qui est la nôtre de relever les défis futurs, dans l’intérêt de la population.

Dès lors, il est urgent de soigner nos relations interpersonnelles afin de renforcer la confiance mutuelle, contribuant à construire des ponts, à envisager l’impossible et à dynamiser la collaboration au sein de l’institution.

Puisse cette période de fin d’année, illuminée par la magie de Noël et des Fêtes de fin d’année, participer à cet élan. Ayez confiance en vos propres aptitudes, en celles de vos collègues et de vos cadres afin de renforcer notre action collective au service des patientes et des patients du canton. Soyez-en toutes et tous remercié-e-s chaleureusement.