Le RHNe partenaire d'Info-Entraide Neuchâtel
Le RHNe partenaire d'Info-Entraide Neuchâtel
Les TRM du service de radio-oncologie jouent le rôle d’ambassadeurs de l’entraide autogérée. A droite, Vanessa Wirth, coordinatrice de l’antenne de Neuchâtel d’Info-Entraide Suisse.
La 8e Journée nationale de l'entraide autogérée a été célébrée le 21 mai dans toute la Suisse. Plusieurs actions de sensibilisation se sont déroulées du 16 au 25 mai dans plusieurs hôpitaux romands, notamment dans le hall d’entrée du site de La Chaux-de-Fonds du RHNe. L’occasion de présenter aux visiteurs-ses, patient-e-s et soignant-e-s de passage le partenariat signé entre l’antenne neuchâteloise d’Info-Entraide Suisse et le RHNe dans le cadre du projet « Hôpitaux favorables à l’entraide ».
Les technicien-ne-s en radiologie médicale (TRM) du service de radio-oncologie ont été choisis comme unité pilote pour faire la promotion de l’entraide autogérée auprès des patient-e-s du service. Entretien avec Vanessa Wirth, coordinatrice de l’antenne de Neuchâtel d’Info-Entraide Suisse.
- Qu’est-ce que l’entraide autogérée ?
- C’est la réunion de personnes concernées par une même thématique qui se retrouvent dans un groupe de parole autogéré, c’est-à-dire sans guidance professionnelle. Les thématiques, à 80% liées au domaine de la santé, sont très variées. Les membres des différents groupes se rencontrent dans un cadre défini pour se soutenir dans leur maladie, partager leurs parcours et expériences, échanger des ressources et adresses et se sentir moins seuls. L’objectif est que les participants puissent mieux prendre en main leur maladie et qu’elles parviennent petit à petit à mieux gérer leur quotidien.
- Quelle est l’ambition de la démarche « Hôpitaux favorables à l’entraide » ?
- Le projet repose sur deux axes : donner de la visibilité aux groupes d’entraide existant auprès des patients et sensibiliser le personnel de l’hôpital pour qu’il puisse relayer l’information autour d’eux, en particulier auprès de leurs patients. Au RHNe, les TRM du service de radio-oncologie jouent le rôle d’unité pilote pour le suivi et l’évaluation du projet. Marion Künzli et Jonathan Abel ont le rôle de référents. A terme, le projet doit déboucher sur une labellisation, avec six critères de qualité.
- Avez-vous des idées pour développer la notoriété de l’entraide autogérée au sein de l’hôpital ?
- Le cœur du projet est de donner de la visibilité à la démarche. Pourquoi pas, à terme, intégrer une formation spécifique sur l’entraide autogérée dans le catalogue de formation du RHNe ? Cela permettrait de sensibiliser le personnel hospitalier à la question.
Pour en savoir plus : Journée nationale de l'entraide