Inquiétudes exprimées lors des cafés de la direction générale

La RHNE, la forte activité et la facturation au cœur du débat.

Les traditionnels cafés de la direction générale se sont déroulés entre le 12 et le 19 février sur les cinq sites de l'HNE. Une cinquantaine de collaborateurs se sont déplacés pour échanger avec Muriel Desaulles, directrice générale ad interim, Léonard Blatti, directeur des finances, Gérald Brand, directeur RH, et Olivier Plachta, directeur médical. Après une introduction sur l'activité des différents sites, sur le projet de RHNE, la situation financière et les enjeux en matière de ressources humaines, une large part des rencontres était comme d'ordinaire réservée à un échange informel.

Les discussions ont fait émerger une inquiétude largement partagée concernant la mise en œuvre du projet RHNE, validé quelques jours plus tard par le Grand Conseil. Plusieurs collaborateurs ont exprimé leur incompréhension concernant les économies à faire dans le futur pour compenser, notamment, l'ouverture d'un 2e bloc H24 sur le site de La Chaux-de-Fonds. Des ressources supplémentaires qui seraient "mieux utilisées sur le terrain où la pression est la plus forte et où certains s'épuisent." 

La forte occupation des lits liée à la grippe et à la traumatologie hivernale suscite également des inquiétudes, avec un rythme "difficile à suivre" depuis octobre. Les membres de la direction ont souligné qu'il s'agissait d'une situation exceptionnelle, appelée à se normaliser. Le taux de remplissage des lits est encore accentué par la présence de nombreux cas en attente de placement, plus de 40 au total. C'est beaucoup plus que la capacité des 12 lits C ouverts en décembre 2018 sur le site du Locle. Une telle situation ne devrait plus se reproduire: dès l'été prochain, le home La Résidence, au Locle, et le home des Charmettes, à Neuchâtel, ouvriront des lits d'accueil de court séjour à même d'absorber de tels pics.       

Le projet d'amélioration de la facturation a suscité de nombreuses questions et remarques. Il a notamment été relevé que des collaborateurs "n'osent pas" facturer en cas d'absence d'un patient. Une retenue que l'on peut comprendre, mais qui ne se justifie pas: cela entraîne un manque à gagner pour l'institution et cela utilise des ressources en amont qui participent à la chaîne de soins.