Vaccins et consorts

Vaccins et consorts

Par Gérald Brandt, directeur des ressources humaines 

La pandémie que nous vivons dorénavant depuis plus d’une année est entrée dans une nouvelle phase : l’arrivée des vaccins permet d’entrevoir de nouvelles perspectives. C’est une nouvelle réjouissante, notamment sur un plan sociétal. Toutefois, ce n’est pas sans efforts que cette possibilité peut être proposée au sein du RHNe. Tout d’abord, l’identification des personnes pouvant bénéficier de la vaccination, conformément, notamment, aux recommandations émises qui ont subi quelques modifications depuis le début de l’année. Ensuite, il a fallu régler les problématiques logistiques (approvisionnement, livraison, stockage) et de locaux, avec la nécessité de répondre aux critères de confidentialité et de convivialité. Finalement, le casse-tête de la planification, bien que simplifiée au maximum, pour le confort de chacune et chacun. Plusieurs fois chamboulé par des facteurs externes, le dispositif a bien fonctionné grâce à l’engagement des équipes impliquées. 

La mise en œuvre d’une telle campagne ne peut en effet pas aboutir et se réaliser sans l’action coordonnée de plusieurs corps de métiers, ainsi que l’investissement au quotidien de personnes dédiées. En ce sens, la présence d’un service de gestion de la santé en entreprise est un véritable avantage. C’est le cas en termes de connaissances spécifiques liées à la santé au travail, mais également par la proximité avec les réalités « du terrain » et le réseau tissé au fil des années. 

Cet exemple, lié aux campagnes de vaccinations réalisées au sein du RHNe, renforce la pertinence de disposer d’un service dédié à la santé au travail, quand bien même d’autres domaines de prestations permettent, si besoin est, d’en démontrer l’utilité. Mais cela n’aurait pas été possible, dans un laps de temps aussi court, sans la réactivité, la disponibilité et la flexibilité des infirmiers et infirmières disposés à soutenir le processus de vaccination. La troisième campagne aura lieu d’ici la fin du mois de mai. Se pose, d’ores et déjà, la question de la suite: sera-t-il envisageable de ne vacciner qu’une seule fois ou, comme pour la grippe saisonnière, imaginer des rappels réguliers? La question reste, à ce stade, encore ouverte.

Dans ce contexte, la collaboration, l’entraide, l’interdisciplinarité et l’expertise partagée s’imposent comme de nouvelles normes de travail. Non plus une exception, mais une réalité à vivre au quotidien. Il ne s’agit plus uniquement de bien maîtriser son propre périmètre professionnel, mais également de le partager ou de pouvoir faire appel, cas échéant, à d’autres corps de métiers. 

La constitution d’un Centre des services transversaux (CST) répond également à cette logique. Il s’agit de favoriser la collaboration entre des services : les défis qui doivent être relevés et les prestations qui en découlent (et leur qualité) ne relèvent plus uniquement d’une performance individuelle, mais bien plus d’un effort collectif. Peu importe si la vaccination doit dorénavant se faire régulièrement : la collaboration interdisciplinaire, pilotée par des compétences avérées, permettra d’y faire face et de proposer une solution adaptée. J’en profite pour vous remercier chaleureusement pour votre implication au quotidien au sein de notre institution.